Marie-Luce Bonfanti

fille d'une mère belge et d'un père corse, elle naît et grandit à Bruxelles à une époque où la querelle linguistique n'en est qu'à des balbutiements. Dans cette capitale bonne enfant, les habitants de souche mélangent encore avec saveur et allégresse le français et le flamand, langage hybride pimenté de quelques mots d'espagnol hérités du règne de Charles-Quint. Bien qu'éduquée à la maison dans le français le plus pur, Marie-Luce aura – pendant toute sa scolarité gréco-latine – le néerlandais comme seconde langue, comme il est d'usage pour tous les enfants bruxellois. Cette double culture, germanophone et latine, qui fai(sai)t la particularité et la richesse des auteurs de ce pays, elle s'en trouve imprégnée et la revendique comme racine intrinsèque de son amour pour la langue et le(s) langage(s) des poètes. Amour du verbe qui la conduira à sa profession de comédienne, avec des incursions en publicité où ses textes et ses conceptions récolteront un prix international. Encouragée à écrire par tous ceux qui l'entourent, elle choisit d'écrire pour le théâtre – sa passion –, ensuite elle s'essaiera à des nouvelles et enfin à un roman policier ancré dans ... le milieu théâtral.

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